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le tohu bohu
cosmogonie de Moïse
 

 

 

 

 

L'existence de la Terre BIBLIQUE
en tant que Tohu bohu:

puissance contingente d'Etre
dans une puissance d'Etre

 

 

 

Résumé

Le tohu bohu serait le lieu où les eaux primordiales, nécessaires à la genèse du Monde, usées d'être, se renouveleraient sous l'effet d'une puissance contractante et centralisante, nommée ténèbres / obscurité, puis se partagerait en deux unités*, l'une absolue, l'autre relative à la première, cela sous l'effet d'un son puissant. Les terrse bibliques, deux champs d'actions quandrangulaires en seraient le théâtre et seraient "assécher" sous l'effet de la force contractanre. L'action réitérée de la force centralisante, cela à trois reprises et au terme de la dernière, "ouvrira" ce qui est nommé Principe premier, et fera émerger la "lumière"sous forme d'un mouvement extensif revenant sur lui-même, créant ainsi une forme sensible.
* L'eau d'en haut et l'eau d'en haut.

Sous le signe de la puissance

Sous l'expression tohu bohu: " puissance contingente d'être dans une puissance d'être" , l'auteur de la Langue hébrahïqe, Fabre-d'OLIvet; indique qu'il convient de placer la terre biblique dans un concept l'englobant. La terre biblique selon le terme puissance, peut , mais cette puissance dépend d'une autre puissance. La terre biblique selon l'écriture hébraïque, est vue comme un champ, un champ quadrangulaire, et non une sphère. Ce champ est plat, de forme carrée. L'idée première de puissance, cela toujours d'après l'écriture, se trouve dans le signe Aleph ou A, représenté par une tête de taureau. Aleph est contenu dans le terme Principe, généralement traduit par commencement (Vulgate).soit: BRAShITH. Principe est le premier terme employé dans la Genèse selon Moïse, il est le concept fondateur du Sepher BRAShITH, ou Livre du Principe.

La transmission de la puissance, cela afin d'obtenir une création, est l'objet de la Genèse hébraïque ou Création du Monde. le terme BRA, traduit par créa figure l'idée d'acomplissement, veut dire, créer, mais aussi réalisation d'un fils (d'une fructitication), ici potentiel.
Dans l'acte de création "le fils" emporte avec lui, la puissance du Principe.
La puissance du fils est relative à celle du Principe; assumant en quelque sorte un paternité. Avec BRA, par un jeu de lecture, AB exprime le désir d'avoir un père, mais aussi une fructification. Or, pour passer de l'état de potentialité, à celle d'action, ce "fils" BRA doit se fonder, c'est-à-dire asseoir sa puissance; géométriquement, être le point central, le point de départ d'une action à venir, lors d'un renversement, ici d'écriture du Principe-père.


Sh, le mouvement relatif .
R, le mouvement rectiligne.

Dans principe se développe une création potentielle BRA accomplie (Aleph final),
dont le champ d'action se résume ainsi

BRA

203, CG: un mouvement exécuté sur soi-même en ligne spirale. Une toupie.
1202, ACB:
AB, tout ce qui est producteur et produit; tout ce qui germe et verdit sur la terre.
CA toute existence assimilée, de formation par contraction, tout ce qui se compacte, se resserre, se condense, pour prendre une forme quelconque.
CB, toute idée de centralisation, tout ce qui se rapproche du centre; tout ce qui gravite. Ar., ce qui porte du haut en bas, précipte, renverse, mais aussi coupe. En musique, le son fondamental, la tonique du mode.
1405, AME.
AE, Il s'agit là de la volonté en puissance, et considérée indépendante de tout objet. C'est la volition.
MA, l'eau, ce qui est passif et mobile.
ME, l'eau.

BRA (203)

sous forme d'un mouvement extensif revenant sur lui-même pour former un amassemement
(assembler les eaux primordiales)


"Mer"

L'assemblage des eaux primordiales pour former "une mer": un entassement d'éléments identiques

Ælohîm, le mouvement extensif revenant sur lui-même, se développa en tant que ipséités des cieux et de la terre, c'est-à-dire comme l'écriture l'indique,à travers deux mouvements, l'un relatif (Sh ou sin) et en ligne droite (Res ou R) de nature vibratoire, recommençant et finissant, qui se propage en se divisant; c'est aussi, tout ce qui se meut par secousses, tout ce qui se partage, se rompt; une rupture, un morceau.

Sont nommées , ici, "eaux": ce qui est passif, mobile et formateur: les nombres, qui par assemblement peuvent tormer un tout évocateur (quantités, qualités par ex). Cet assemblement est nommé, "mer". Pour mémoire et par définition,le terme Sepher ou livre est un livre de compte, d'énumération.

 

 


Les "cieux"

Où l'dée de puissance Aleph / A
se transporte dans deux actions opposées
nommées Ælohîm et Obscurité.

L'entassement et le mouvement rectiligne, R
Former un tas, d'éléments identiques cela géométriquement, consiste à placer une forme déterminée représentant ceux-çi, au-dessus d'une forme de base, cela par un renversement, soit en écriture: BTh, puis Th B



"BTh: toute idée d'espace intérieur, d'objet contenant.
ThB: toute espèce de réunion par sympathie."
(Série des racines hébraïques)

L'amassement et le mouvement relatif, Sh
L'amassement consiste à joindre des éléments identiques par l'effet d'une force contractante, nommée: Obscurité, ACf, dans le cas de la Genèse. Al étant le mouvement extensif du tas.

L'idée du mouvement relatif se trouve non seulement dans le terme "les-cieux" mais aussi dans "obscurité"


Le mouvement relatif contrairement au mouvement par renversement rectiligne offre l'idée non pas d'instabilité mais d'une stabilité relative.

Le face à face entre Ælohîm - les eaux
et
l'obscurité - l'abîme

L'entassement par "renversement" et l'amassement au fil de la création

 

 

 

 

I.PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa (1) , Ælohîm (2) (il détermina en existence potenlielle,
Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux (3) et-l’ipséité-de-la-terre (4).

2. Et-la-terre (5) existait puissance-contingente-d’être dans-une-puissance-d’être:
et l’obscurité (6) (force compressive et durcissante) -était sur-la-face de-l’abìme (7) (puissance universelle et contingente d'être )
; et-le-souffle de-lui-les-Dieux (8) (force expansive et dilatante) était-générativement-mouvant sur-la-face des-eaux (9) (passivité universelle)

3.  Et-il-dit ( déclarant sa volonté) , Lui-l’Ètre-des-êtres (10) : sera- faite-lumière; et-(sera)-fut-faite-lumière (élémentisation intelligible).

- les terres "bibliques"

Le passage de l'ipséité-de-la-terre à et-la-terre

Les terres de formes quandrangulaires comme peut l'être un champs sont le lieu d'un mouvement de vibration, reptiforme finissant et recommençant, qui se propage en divisant, qui partage, rompt. Il s'agit là d'un champ d'action où la vibration oscille entre deux valeurs pour se fixer à 1.414.
Les terres sont déterminées par une grandeur et une lettre exprimant leur état soit: 8 - 8, H - H la terre "première" et 5 - 5, E - E pour la "seconde"
- Les états:

H - H, l'existence élémentaire ou H figure le champ de l'homme, travaillée.
E - E, l'existence absolue (non réductible), non matérialisable en elle-même mais dans laquelle se glissent divers phénomènes:
effondrement, vibrations, manifestations autres.

Grammaticalement, en lecture continue, le passage de l'une à l'autre et le retour, cela à travers la conjonction de coordination et, Tz O, toute idée de direction imprimée vers un premier mobile, un ordre, un commandement, puis avec OTz f., toute idée de fermeté, de solidité, de constance, de persistance, ce qui est nécessaire.




-Les terres EARTz, et le mouvement de type reptiforme RTz.

Le terme tohu bohu apparaît à G.1, v.2. Ce verset est consacré aux conditions d'assemblage et d'apparition des corps au sens large du terme , représentés ici par le terme et-la-terre faisant suite et se liant au terme ipséité_de-la-terre (G1.,v.1), les deux termes se définissant comme étant les lieux d'un mouvement de nature vibratoire, recommençant et finissant, reptiforme, se propageant en se divisant.



Le terme tohu traduit "par puissance contigente d'être"
(O) ThE.O, est déterminé par le signe O, qui lié à la première lettre du terme, Th, peint la difficulté de se mouvoir et le gémissement qui suit cette difficulté: : de là, dans l’arabepeint la difficulté de se mouvoir , et le gémissement qui' suit cette difficulté et toute idée de lésion dans les membres, d'engourdissement, de caducité, d'affliction, toute idée de lésion dans les membres, d'engourdissement, de caducité, d'affliction , etc.. Dans ThE, nous trouvons l'idée dégarement, de liquéfaction; puis dans EO, de mort, de vie potentielle, d'une chose en puissance d'exister. En écrivant ThE°O M f. avec °O, l'idée d'un point "lumineux" intellectuel séparant l'être et le non-être apparaît. ThE°O M f: c'est l'abîme de l'existence universelle.

Dans le Vocabulaire radical nous trouvvons EE, l'Être absolu, puis E°O E, Être-étant ( la Vie de la vie) ,enfin, E.OE, un abîme de maux.


.OO, toute conversion, toute conjonction,
un clou dans un sens étendu:

1. et-l'obscurité (v.2)
2. et-entre-l'obscurité (v.4)
3. et-à-l'obscurité (v.5)

Avec la première conjonction et- l'obscurité (v.2) dont les deux déterminatifs (A) et (D).liés, indiquent tout objet distinct, seul extrait de la multitude. AD, tout ce qui émane d'une chose: la puissance de la division, l'unité relative, une émanation. IL s'agirait là, du premier ADM (Adam), non tangible
En terme de nombres:

1
1

Géométriquement:

D'après la progression des nombres:

 

et- l'obscurité étaitt sur-la-face de l'abîme (puissance universelle et contingente d'être)

et-l'obscurité: (A) (D) OHShC final, une appétance / un déséquilibre / entre un mouvement violent et désordonné, causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre et un mouvement comprimant et durcissant.
O, et.

, HShC final " Ce mot est compose de deux racines contractées, HSh_AC f.
Il est remarquable dans son sens figuré et hiéroglyphique. Dans son sens figuré, c’est un mouvement comprimant et durcissant; dans son sens hiéroglyphique, c’est un combat, une opposition violente, entre les principes contraires du chaud et du froid.
La racine HSh exprime un mouvement violent et désordonné, causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre.
La racine A C f. peint, au contraire, un sentiment de contraction et de resserrement qui tend à se centraliser. Dans la composition du mot, c’est la force comprimante qui l’emporte, et qui enchaîne l'ardeur interne forcée de se dévorer elle- même". (Fabre-d'Olivet)

 


- La seconde conjonction et-entre-l'obcurité dont les déterminatifs (G) (T) décrivent un mouvement organique / dans ce qui est résistant. Ar. une chose qui repousse l'effort de la main qui la presse.

il s'agit toujours ici de la "seconde" terre subissant l'effort du mouvement concentrique:

EHShC final: oû l'on trouve les idées d'organisation de l'espace par l'enveloppement et le développement (l'action de) disposer et préparer une chose pour la rendre convenable / entre un mouvement violent et désordonné, causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre et un mouvement comprimant et durcissant.

 

 

 

La trosième conjonction et-à-l'obscurité, dont les déterminatifs (Z) (D) peignent dans l'ar. Le bruit que font les mouches en volant


placée entre des deux termes met en avant avec .OE, peint le rugissement du lion * et dans l'arabe caractérise l'état de tout ce qui est déchiré, lacéré, mis en déroute, puis après dans OB, l'idée d'une production sympathique, d'une émanation, d'une contagion.

*La figuration du lion, fontaines, coupes à déversoir semble liée à l'idée "d'eaux" primordiales, lesquelles seraient partagées sous l'effet d'un son puissant

 

- bohu, traduit par "dans une puissance d'être".
(A) OBE.O, où l'on trouve avec le déterminatif Aleph (le signe de la puissance) lié à la première lettre du terme, O, l'idée d'une appétance, (A) OB, d'un désir intérieur.



l'existence de: et-la-terre en tant tohu bohu

Le "lien" joignant et-la-terre et existait : ETz final, signifie un rameau, une chose composée de plusieurs autres réunies par contraction.
Ce "lien" annonce une modification d'état. La "terre" n'est plus une ipséité ATh (V.1: l'ipséité_de-la-terre) mais dans ITH se manifeste, existe.

Le terme existence EIThE, (O) EIThE, guidé par le signe O, ici en qualité de consonne,"l'eau" (ce qui est passif et mobile, et représente le goût et le désir appétant), lié avec la première lettre du terme forme la rac OE :"C’est en chaldaïque et en arabe une racine onomatopée qui exprime un état violent de l’âme. s’applique au cri d’une extrême douleur s’applique au cri d’une extrême douleur ; et peint le rugissement du lion peint le rugissement du lion. Le verbe . Le verbe caractérise l’état de tout ce qui est déchiré, lacéré, mis en déroute. caractérise l’état de tout ce qui est déchiré, lacéré, mis en déroute".. Le terme EIThE est construit sur la racine EE* figurant l'idée d'existence absolue: l'Etre absolu anticipant l'Être-des-êtres IE°OE Ælohîm suggéré au V.3 , de là non réductible, dont le sens ne peut jamais être matérialisé. Dans la racine EE est enfermée la racine ITh, exprimant l'essence et la nature objective des choses. Ici, le vocabulaire radical de Fabre -d'Olivet renvoie à la racine AT, peignant un son, un mouvement silencieux. La rac. ITh met en avant l'idée d'existence (I ou J) mais aussi celle d'une réprocité entre des parties. Dans la Suite du Vocabulaire Radical de Fabre-d'Olivet, nous trouvons la rac. ATh, porteuse de l'idée de puissance et "développant les rapports entre les chose, leur lien mutuel, leur séité ou ipséité relative à l'âme universelle". Au verset 1, ATh- EARTz est traduit par ipséité_de-la-terre. Or, il s'agit là, en v.2 d'une autre terre.

Le nombre de l'existence: 420, DC, par inversion (CD) met en avant l'idée d'une brisure, d'un éclat, d'un isolement, tout ce qui participe à l'unité relative, à l'isolement, à la division. DC f., :

Le signe de l'abondance naturelle (D) contracté par la R.www symbole du mouvement concentrique, et de toute restriction et exception, compose une racine infiniment expressive, dont l’objet est de peindre le besoin, la nécessité, la pauvreté et toutes les idées qui en découlent. L’ar . le bruit que l'on fait en cognant quelque chose ou constitue une. racine onomatopée et idiomatique qui exprime le bruit que l’on fait en frappant en cognant, en battant; et qui, par conséquent, développe toutes les idées qui s’attachent à l’action de frapper, comme celles de meurtrir, briser, casser; etc.. Dans un sens restreint piller signifie piller ; bourrer, bourrer un fusil ; et pousser de la main, pousser avec la main.

ww. Tout ce qui est nécessiteux,


Note." eau", il ici des nombres, se mettant en mouvement. pour s'amasser pour figurer le va-et-vient vers l'état de solidité.

* E, tout ce qui est animateur et vivifiant,l'esprit, l'âme en particulier.
EE. Ici l'espace de vie où est censée se développer la gamme harmonique dite âme universelle selon Platon.

 



 

Le tohu bohu et le Principe premier. et l'idée d'un renversement pour recréer un nouveau Monde

Un renversement, un "désordre" est n'écessaire au jaillissement des corps considérés intrinséquement "lumineux" et extrinsèquement porteurs de "lumière".

 

 

 

 

Définitions

- Pour la Genèse hébraïque, est entendu par existence, non seulement l'existence tangible, palpable, les choses en général, mais aussi l'existence potentielle: ce qui nexiste pas tangiblement mais se trouve en puissance d'exister. Pour exemple, grammaticalement un fils de sang s'écrit BN (Ben ...: fils ... de), un fils potentiel s'écrira, BR. Le concept, proche-oriental peut se comprendre , dans notre approche occidentale ainsi: les mesures d'une maison représentent l'état potientiel de la maison construite.

- terre: est compris ici, non pas le globe terrestre, mais un champ en deux dimensions et d'une manière extensive, un chamq d'action (un mouvement) géométrique. De fait, il existe deux champs terrestres de tailles différentes et où vont se développer deux mouvements similaires.
- le passage entre le terme ipséité-de-la-terre à et-la-terre à travers la conjonction de coordination se déroule ainsi:


Engel met olijftak
Hans Memling
1433-1494

Ue seconde terre : et-la-terre à la suite d'une première terre: de-la-terre


OTz, vaincre la résistance / ETz en formant une chose composée de plusieurs autres réunies par contraction (un rameau) AR, d'une manière rectiligne.

-L'idée de résistance dans le terme et_l'ipséité_de-la-terre

Il s'agit tout d'abord à travers le terme ipséité(B) OATh, d'une action intérieure (B) où se déroule l'action de naître (BOA), de former un objet, du moins son type, caractère.
407, Mz, Là, se développe "un enflamement, une combustion par effet de la réfraction", il s'agit là "d'un vif éblouissement; une répercussion des rayons solaires; une incandescence, une chaleur, une sécheresse subite". Se rapportant sans doute à l'idée "d'eaux primordiales", " L’arabe. se tarir, n’ayant point conservé le sens primitif de la R. hébraïque, n’offre que les conséquences particulières des idées les plus générales, comme celles qui naissent de la chaleur et de la sécheresse, et qui sont de s’aigrir ou de se tarir, en parlant des liquides."

Le terme, de-la-terre, est déterminé par deux lettres (H) et (H) formant la racine HH peignant l' idée suivante:
" Toute idée d’effort appliqué à une chose, et de chose faisant effort, comme par exemple, un coing, un croc, un hameçon, etc
- Le champ d'action de ce terme:

de-la-terre, (H) (H) EARTz final, indique à travers le signe Tz final, se rapporte au mouvement en général:

Tzadé, Tz, placé au commencements des mots, indique le mouvement qui porte vers le terme dont il est le signe. Tz final marque le terme même où il est tendu (scission, solution, but).

(H) EARTz f. peut être lu ainsi:
La violence d'un effort, d'un coup porté, d'un cri exclamatif et ce dans l'existence élémentaire, le chaos, en arabe / Tout ce qui tient au principe élémentaire, tout ce qui est fort, vigoureux, producteur, la ligne droite, un mouvement de vibration, recommençant et finissant, reptiforme , qui se propage en se divisant.

Le champs d'action du terme, 296, BTO - 1106, AIO - 1402, AMB, 810 - HI

Avec Tz, le mouvement qui porte ves un terme : 296, BTO:

"BT. La racine un murmure AT, qui peint une sorte de bruit sourd et de murmure, s’étant contractée avec le S. de l’activité intérieure B, caractérise tout ce qui pétille, tout ce qui étincelle ; c’est une élocution vive et inconsidérée, un discours futile.
L’ar. tout ce qui tranche indique tout ce qui tranche, tant au physique qu’au moral. L’onomatopéece qui tmobe et s'épatecaractérise tout ce qui tombe et s’épate".

TO. "Tout ce qui arrête, tout ce qui oppose de la résistance. V .TA TA
L’ar. imposer silence à quelqu’un s’emploie comme relation adverbiale pour imposer silence à quelqu’un, une heure signifie proprement une heure.

TA. Toute idée de résistance, de repoussement, de réjection, de rejaillissement; ce qui cause la réfraction lumineuse.
L’ar.un fléchissementdéveloppe l’idée de toute espèce de fléchissement, d’inflexion. De là, le verbe s'incliner, s'incliner."

Avec Tz final, le terme du mouvement: 1106, AIO:

AI. La puissance accompagnée de la manifestation, forme une racine dont le sens très voisin de celui que nous avons reconnu dans la racine , A.O, énonce la même idée de désir, mais moins vague et plus déterminée. Ce n’est plus maintenant un sentiment, une passion sans objet, qui tombe, comme nous l’avons vu, dans l’incertitude; c’est l’objet même de ce sentiment, le centre vers lequel tend la volonté, le lieu où elle se fixe. Une chose remarquable, c’est que si la racine. A.O s' est représentée, dans son acception la plus abstraite par la relation prépositive ou, la racine AI se représente, dans la même acception, par la relation adverbiale .

L’arabe l'assentiment même de la volonté exprime l’assentiment même de la volonté, en se restreignant dans la relation adverbiale oui. Comme relation pronominale, sert auss ià distinguer les choses les unes des autres; et lorsque cette racine est employée en qualité de verbe, elle exprime dans ou choisir une demeure l ’action de se fixer dans un lieu déterminé, de choisir une demeure, de se réunir etc.

AI, Tout centre d’activité, tout objet où l’on tend, tout lieu distinct et séparé d’un autre lieu. Une île, une contrée, une région; là où l’on est; là où l’on agit. AI. Tout centre d’activité, tout objet où l’on tend, tout lieu distinct et séparé d’un autre lieu. Une île, une ; là l’on est; là l’on agit.

IO: "Toute manifestation lumineuse; toute chose intelligible.
IO. Cette racine n’existe plus en arabe dans sa simplicité primitive. On la trouve seulement dans le mot copte la lune pour désigner la lune; et ce qui est assez remarquable dans le même mot arabe , pour désigner le soleil. Ce dernier mot, en recevant l’aspiration gutturale dans, signifie proprement le jour, et le jour s’emploie quelquefois en place de . "

La résultante entre Tz et Tz final, 1402, AMB:

AM final. Le signe potentiel réuni à çelui de l’activité extérieure, employé comme S. collectif, donne naissance à une racine qui développe toutes les idées de causalité passive et conditionnelle , de force plastique, de faculté formatrice, de maternité.

racine AM: Une mère, une origine, une souche, une métropole, une nation, une famille, une règle, une mesure, une matriceAM final. Une mère, une origine, une souche, une métropole, une nation, une famille, une règle, une mesure, une matrice. C’est dans un sens abstrait, la possibilité conditionnelle exprimée par la relation si. Mais remarquez que lorsque la voyelle-mère fait place au S. de la nature matérielle Ayin alors la R. avec, perd son expression conditionnelle et dubitative pour prendre le sens positif exprimé par avec.

L’ar .une mère, une origine renferme toutes les significations de la racine hébraïque. C’est, comme nom, une mère, une règle, un principe, une origine; dans un sens étendu, c’est la maternité, la cause dont tout émane, la matrice qui contient tout; comme verbe, c’est l’action de servir d'exemple et de modèle, l'action de régler, de poser en principe, de servir de cause; comme relation adverbiale, c’est une sorte d’interrogation dubitative et conditionnelle exactement semblable à l’hébreu ; mais, ce qui est assez remarquable, la racine arabe ne prend point, pour exprimer la relation adverbiale avec, le S. de la nature matérielle , avant celui de l’activité extérieure elle le prend après ; en sorte que l’arabe au lieu de dire ,dit,d’une manière inverse . Cette différence prouve que les deux idiomes, quoique tenant aux mêmes racines, n’ont point été identiques dans leurs développements. Elle montre aussi que c’est au phénicien ou à l’hébreu qu’il faut rapporter les origines latines, puisque le mot cum (avec) dérive évidemment de , et non de .

MB, Racine inusitée en hébreu. L’arabe une idée de retour, de remise, d’honneur rendu. semble indiquer une idée de retour, de remise, d’honneur rendu."

L'origine du mouvement, 810, HI

La vie élémentaire, et toutes les idées qui s’y attachent. Cette R. est l’analogue de la R . H.O qu’on peut voir.

HO, L’existence élémentaire, en général; en particulier, tout ce qui rend cette existence manifeste et patente; tout ce qui l’annonce aux sens.

Cette racine n’a point conservé en arabe les idées intellectuelles de l’hébreu, dans l’analogue l'existence élémentaire; mais en se renforçant dansl'existence élémentaire, elle a présenté .ce que l’existence élémentaire a de plus profond, le chaos.

déclareret rendre patent H.OE et H.OI. Toutes les idées d'indication, de manifestation élémentaire, de déclaration; l’action de découvrir ce qui était caché, de rendre patent, etc.. "  

 

 

De-la-terre, géométriquement

 

La première terre : de-la-terre, (v.1) forme un champ quadrangulaire de forme carrée dont le nombre, l'hypothénuse vaut 1.414.
Cette valeur est contenue dans le jeu d'écriture suivant:

(314 / 221) + 442 / 314 = 1.414, ou si l'on considère 314 comme étant le nombre du cycle, et 221, comme le nombre d'un temps: (314 / 221) + (221 / 157) = 1.414.
Ce jeu d'écriture est issu des valeurs numériques de BRAShITh (Principe), renversées, et de créa, soit: (314 / 221) et créa (BRA), 221

1.414 est employé pour figurer l'idée d'une "terre"géométriquement plate.

   
Grammaticalement, le champ terrestre est vu comme le lieu d'un mouvement de type reptiforme, cela dans l'éciture du terme EARTz où la racine RTz, indique: "une sorte de vibration de type reptiforme , recommençant et finissant, qui se propage en se divisant". RTz final, c'est aussi: "tout ce qui se meut par secousses, tout ce qui se rompt, se partage, une rupture, un morceau. L'arabe , signifie proprement stratifier, ranger par lits, ou par couches et l'on entend par , concasser, briser en gros morceaux".
   

Pour cerner l'idée de vibration évoquée et de partage dans le champ terrestre, l'on peut utiliser le déroulement du verset 1, composé de 28 lettres


Amplitude du mouvement de type serpentiforme


Déplacements de Aleph, point central figurant la puissance d'être



Les vibrations d'après le déroulement des graphes dans l'alphabet hébraïque

   

Ælohîm et son mouvement terrestre sur lui-même

Les terres géométriquement

 
la terre biblique et l'origine du tohu bohu
 

Vaincre la résistante du mouvement serpentiforme rectiligne

Cette action nécessite un retour vers une origine, une matrice,"une mère", une mer IM f.

 


OM f, Toute espèce de consentement, d'assentiment, de conformité.
L’arabe signifie former, faire, semblable à un modèle signifie former, faire, semblable à un modèle. C’est la racine AM AM. Le verbe signifie faire signe signifie faire signe.

AM final. Le signe potentiel réuni à çelui de l’activité extérieure, employé comme S. collectif, donne naissance à une racine qui développe toutes les idées de causalité passive et conditionnelle , de force plastique, de faculté formatrice, de maternité.

racine AM: Une mère, une origine, une souche, une métropole, une nation, une famille, une règle, une mesure, une matriceAM final. Une mère, une origine, une souche, une métropole, une nation, une famille, une règle, une mesure, une matrice. C’est dans un sens abstrait, la possibilité conditionnelle exprimée par la relation si. Mais remarquez que lorsque la voyelle-mère fait place au S. de la nature matérielle Ayin alors la R. avec, perd son expression conditionnelle et dubitative pour prendre le sens positif exprimé par avec.

L’ar .une mère, une origine renferme toutes les significations de la racine hébraïque. C’est, comme nom, une mère, une règle, un principe, une origine; dans un sens étendu, c’est la maternité, la cause dont tout émane, la matrice qui contient tout; comme verbe, c’est l’action de servir d'exemple et de modèle, l'action de régler, de poser en principe, de servir de cause; comme relation adverbiale, c’est une sorte d’interrogation dubitative et conditionnelle exactement semblable à l’hébreu ; mais, ce qui est assez remarquable, la racine arabe ne prend point, pour exprimer la relation adverbiale avec, le S. de la nature matérielle , avant celui de l’activité extérieure elle le prend après ; en sorte que l’arabe au lieu de dire ,dit,d’une manière inverse . Cette différence prouve que les deux idiomes, quoique tenant aux mêmes racines, n’ont point été identiques dans leurs développements. Elle montre aussi que c’est au phénicien ou à l’hébreu qu’il faut rapporter les origines latines, puisque le mot cum (avec) dérive évidemment de , et non de .

 

Le retour

MIMShE

La "mer" / Msh, se retire en soi, se touche, se compacte.


La naissance du Monde. J. Bosh

 

 


 

Le cadre d'existence et le tohu bohu

L'existence du Tohu bohu précède l'apparition du mouvement d'extension caractérisant Ælohîm: "Dans le principe / créa / Ælohîm". Au passé simple, en G.1,v.1, succède l'imparfait: et-la-terre existait, puissance contingente d'être dans un puissance d'être (tohu bohu)

Imparfait: "on se place d'une manière fictive, à un point précis du passé. D'autre part, l'imparfait exprime une action inachevée, en cours d'accomplissement" Grammaire, Larousse du 20e. siècle.

ThE. _ O BEO tohu bohu résulte du "renversement" du Principe BRAShITh sur lui-même.

 

La lumière et la tangibilité

Tous les corps reflètent la lumière. La lumière "biblique" symbolise la corporiété, la matière et sa représentation géométrique (la mesure de la face des choses). Le "lumière" biblique symbolise aussi sa représentation intellectuelle, arithmétique. Cette représentation par le nombre, les nombres et les rapports entre eux préfigure le tracé géométrique représentant ce qui est palpable, il s'agit là d'une puissance d'être (une chose qui n'existant pas réellement est néanmoins en puissance d'exister). la "terre" biblique a ce statut et de plus, peut ou ne peut pas être (contingence).

La "terre" biblique serait le lieu d'un mouvement possible. ce mouvement caractérisant son existence et sa pérennité: elle brille.

Le verset 2 de la Genèse décrit les modalités d'apparition de la "lumière", en écriture hébraïque , A°OR. La création de la matière lumineuse y est envisagée dans son aspect conceptuel c'est-à-dire arithmétique en allant d'un état chaotique à un état d'organisation permettant le tracé géométrique. Bohu est un lieu intérieur et tohu le son permettant l'organisation. de cette "terre".

Le concepteur décrit un effondrement de l'espace nommé abîme, dans lequel agirait une force compressive et durcissante, qui par réaction sur elle-même provoquerait une force extensive assurant un mouvement d'équilibre et de là, d'existence.

le tohu bohu
Fabre-d'Olivet
Genèse, chap. 1,v. 2

: ThE.O OBE.O: " puissance-contingente-dêtre dans-une-puissance-d’êlre":

Fabre-d'Olivet examine les différences traductions des termes , tohu bohu. ThE.O OBEO .

"Si l’on examine le sens des quatre versions originales, on trouvera une grande différence entre ce qu’elles disent et ce que je dis. La version samaritaine porte :, distendue jusqu'à l'incompréhensibililé et très rare. Le targum chaldaïque dit, divisée jusqu’à l’anihilalion et vaine. Les hellénistes traduisent , invisible et décomposée. St- Jérôme entend « inanis et vacua » inanée et vague, ou informe et vide.


"L’erreur dans laquelle tous ces traducteurs sont tombés ici, dépend d’une première chute en apparence bien légère, mais dont les conséquences s’aggravant de plus en plus, les poussent dans un abîme dont rien ne saurait les tirer. Cette première erreur dépend delà manière dont ils ont entendu le premier mot du Sépher, le fameux.  Ce   mot ne les ayant frappés ni dans son sens figuré ni dans son sens hiéroglyphique, a entraîné tout le reste dans le sens propre et matériel qu’ils lui ont donné. Je prie le lecteur de faire une grande attention à ceci, car de là dépend toutes les incohérences, toutes les absurdités qu’on a reprochées à Moyse. En effet, si le mot signifiait simplement, au commencement, dans le principe des temps, ainsi qu’on le disait, comment les cieux et la terre, créés à cette époque, n’existeraient-ils pas encore au milieu des temps? comment auraient-ils besoin d’un développement successif? comment seraient-ils restés une éternité dans les ténèbres? comment la lumière aurait-elle été faite après les cieux et avant le soleil? conçoit-on des cieux sans lumière? une lumière sans soleil, une terre invisible, inanée, vaine, sans forme, si elle est matérielle? etc... etc... Mais de quoi est-il question pour remédier à tout cela? de presque rien, de rien. Il est question d’entendre la langue que l’on traduit, et de voir que ne veut pas dire seulement dans le principe,ἀρχῇ, « in principio », mais bien En principe; c’est-à-dire, non encore en acte, mais en puissance: ainsi que St-Augustin l’avait pressenti.

Voilà la pensée de Moyse, pensée profonde qu’il exprime admirablement par les mots ,  dans lesquels il peint de main de maître cet état d’une chose, non seulement en puissance contingente d’être, mais renfermée encore dans une autre puissance d’être; enfin, sans figure, en germe dans un germe. C’est le fameux des grecs, ce chaos que le vulgaire a fini par matérialiser aussi...

Les mots hébraïques sont du nombre de ceux que les sages créent dans les langues savantes, et que le vulgaire ne comprend pas. Nous allons examiner leur sens figuré et hiéroglyphique.


Nous savons que le signe E, est celui de la vie. Nous avons assez vu que ce signe étant doublé, formait la racine essentiellement vivante EE, qui, grâce à l’insertion du signe lumineux, devenait le verbe E°OE, Êlre-élanl. Mais imaginons maintenant que, voulant exprimer, non pas une existence en acte, mais seulement en puissance , nous renfermions la racine verbale dans le seul signe de la vie, et que nous éteignions le signe lumineux °O, pour le ramener au signe convertible ; nous n’aurons plus qu’une racine comprimée où l’être sera latent, et pour ainsi dire en germe. Telle est la racine E. O , sur laquelle s’élèvent les deux mots que j’explique. Cette racine, composée du signe de la vie, et de celui qui, comme nous le savons, sert de lien entre le néant et l’être, exprime merveilleusement bien cet état incompréhensible d’une chose lorsqu’elle n’existe pas encore, et qu’elle est néanmoins en puissance d’exister. Elle se trouve dans l’arabe, où elle peint un désir, une tendance, une existence vague, indéterminée. C’est tantôt une profondeur insondable,; tantôt une sorte de mort physique,; tantôt un espace éthéré.,, etc..
Moyse,.... prenant cette racine et la faisant régir par le signe de la réciprocité mutuelle
TH , en forma le mot, au moyen duquel il exprima une existence contingente et potentielle, renfermée dans une autre existence potentielle, BE.O ; car ici il infléchit la même racine par l’article médiatif B ".

 

thohu
Rabastens (Fr.)

Le déterminatif, ici le conjonctif Waw, W , O, V, W lié à la première lettre du mot Taw, Th, forme la rac. OTh : peignant la difficulté de se mouvoir, et le gémissement qui suit cette difficulté, l'arabe .peint la difficulté de se mouvoir , et le gémissement qui' suit cette difficulté et toute idée de lésion dans les membres, d'engourdissement, de caducité, d'affliction, indique toute idée de lésion dans les membres, d'engourdissement, de caducité, d'afliction / la rac. suivante ThE, caractérise la raison influente et sympathique des choses, ce qui [ , le son) limite, détermine, définit, circonscrit / l'être.

Le son serait cette puissance contingente d'être ou encore ce qui arrive mais pas nécessairement (par hasard ou encore finit par arriver) dans un état de réprocité

La lettre Taw conditionne le terme tohu. Taw ou Th, dans sa graphie ancienne, proto-sinaïque était formée par deux traits formant un croisillon indiquant les idées de sympathie et de réciprocité entre les espaces ainsi délimités. Un son (un souffle sonore) limite ces espaces.

l'espace et l'abîme de l'existence absolue

Soit EE l'existence ou espace non réductible et .O le lieu du convertible. E.OE l'abîme

 

bohu

 

Bohu, l'idée d'un désir intétieur d'une transmission, d'une production

Le déterminatif Aleph ou A soulignant l'idée de puissance, lié au convertible universel Waw, O, W, placé au début du terme, indique dans la la racine A(O)B, l'idée d'un désir agissant à l'intérieur (voir lettre Bet ou B) , celui de volonté efficiente mais aussi de cause productive, de mouvement déterminant, de force générative / par le son, limitant etc.... / Il s'agit là d'une mouvement spontané. La lecture inverse du mot indique en chaldaïque et en arabe un état violent de l'âme; Serait-ce là, à travers le caractère Waw, O, une interjection , °O entre .O, et , O ?. Concernant les racines débutant par Waw, Fabre-d'Olivet écrit:: " je rapporterai brièvement les racines les plus importantes qui commencent ce caractère, dans les dialectes qui les possèdent, et qui sont presque toutes onomatopées et idiomatiques".

Le terme bohu est bâti sur la racine onomatopée BE, "qui peint le bruit que fait une chose en s'ouvrant, et qui, la représentant béante, offre à l'imagination l'idée d'un gouffre, d'un abîme. La suite du terme, "BE.O décrit un abîme, une chose dont on ne peut sonder la profondeur". L'abîme serait l'état où l'existence en ce qu'ell a de plus absolu, de non réductble, présenterait une rupture de continuité.

 

l'abîme et le son

 

Dans la traduction littérale, se référant à la suite des racines, Fabre-d'Olivet, pour AO, souligne: "le signe potentiel (A) réuni au signe du convertible universel (O) , image d'un nœud joignant le néant à l'être, consitue l'une des racines les plus difficiles à concevoir que puisse offrir la langue hébraïque. A mesure que le sens se généralise, on en voit naître toutes les idées d’appétance, de passion concupiscible, de désir vague: à mesure qu’il se restreint, on n’y découvre plus qu’un sentiment d’incertitude et de doute, qui s’éteint dans la relation prépositive ou.".

A.OB. (R. comp.) Le désir agissant à l’intérieur.

A.OD. ( R.comp.) Le désir agissant à l’extérieur.

A.OE. (R. comp.) L’action d'appeler, de désirer, de tendre avec passion.

A.OL. [R.comp.) Le désir s’élançant dans l’espace représenté par la relation adverbiale peut-être ..

A.ON. (R. comp.) Le désir s'évanouissant, se perdant dans le vague, dans le néant.

A.OP. (R.comp.) L’action de hâter, de presser vers un but désiré. .

A.OR. (R. comp.) Le désir livré à son mouvement propre, produisant l’ardeur, le feu, tout ce qui enflamme, brûle, tant au propre qu’au figuré.

.A.OTh (R. comp.) L’action d'avoir le même désir, la même volonté, de convertir, d' 'être du même avis.

Ajoutons, A°OR: la lumière (ce qui reflète la lumière).

Le verbe désirer, en latin signifie littéralement "cesser de contempler l'astre, d'où moralement "constater l'absence de". L'idée première de "regretter l'absence de" a tendu à s'effacer derrière l'idée positive et prospective de "chercher à obtenir, souhaiter" (Dict. hist. de la langue fr.) basculant ainsi 'un constat d'absence, à un souhait de présenc.

 

L'espace

l'existence de la terre et le tohu bohu

, EIThE. L'auteur, dans une idée d'espace, inclut la racine ITh, exprimant l'essence et la nature objective des choses. ATh: l'objet; ensuite, avec formant l'idée du nœud sonore liant l'être et le néant, il forge l'idée d'une difficulté à se mouvoir, dans un état de réciprocité interne à l'espace ; puis dans le terme bohu, à travers BE, il affirme la présence d'une solution de continuité (un abîme) entre deux Waw, représentant pour l'un,la perception auditive, l'appétence, le goût, pour l'autre, la perception des " qualités des choses , des apparences, des formes par la langue, le palais, le gosier. Enfin, reprenant l'idée d'abîme comme solution de continuité, il construit i .en employant le Waw, dans son acception vocale intellectuelle: se dire, concevoir, faire émerger