Dans la Genèse en écriture hébraïque, l'organisation de l'Univers repose sur le sens accordé aux lettres et au vocabulaire radical ou racines. Le cosmos se montre, se manifeste tout d'abord sous un aspect non réductible et non matérialisé, nommé vie universelle et absolue écrite EE. Cérébralement elle est peut être appréhendée comme un espace sans borne permettant une réflexion: un mouvement d'aller-retour intérieur. Pour l'auteur présumé de l'ouvrage, cette sorte de mouvement représente la vie du cosmos.
Pour la Genèse ce "mouvement" intérieur est conçu comme étant expansif. Il est écrit AL, ou L est le graphe symbolisant une double expansion à partir d'un point (intellectuellement l'objet du questionnement) . A symbolise le point d'où se déploie l'espace E et la puissance, force.
AE: " le signe potentiel et celui de la vie réunis, forment une racine dans laquelle réside l’idée la plus abstraite et la plus difficile à concevoir : celle de volonté; mais non de volonté déterminée ou manifestée, mais de volonté en puissance, et considérée indépendante de tout objet. C’est, la volition, ou faculté de vouloir". Fabre-d'Olivet,

Lamed ou L
Le graphe Lamed ou L représente un mouvement expansif, mais aussi les idées de réunion, de dépendance. Intégré à la racine AE, cela dans le terme ALEIM (Ælohîm), Dieu, il rend dépendant l'espace et l'idée de puissance mais les "séparent" , puisque dans la seconde partie du terme ALEIM, par  , IM final, développe l'idée d'un amassement (une existence)

Mem final ou
M en position finale dans les termes.
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