|   "Ce caractère  appartient, en qualité de consonne, à la touche dentale. Comme image  symbolique, il représente l’asyle de l’homme; le toit qu’il élève pour le  protéger; son bouclier. Comme signe grammatical, il est celui de la résistance  et de la protection. Il sert de lien entre  Dalet, D et  Tav, Th, dont il partage les propriétés, mais dans  un degré inférieur. Valeur numérique: 9."
 Fabre-d'Olivet
 Court-de-Gébelin rapproche les signes Tet, T et Taw, Th. 
 Histoire naturelle de la parole. 1776.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50512c
   Th et T selon J.Friedrich- W. Rollig, Phonizische-punische Grammatik, 2nd ed.. Rome 1970)  
 
              Fabre-d'Olivet in, La langue hébraïque restituée. 1815, s'inspirant de Court-de-Gébelin rapproche les signes Tet ou T de Tsadé ou Tz.    Tsadé, Tz. Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la  touche sifflante, et peint, comme moyen onomatopée, tous les objets qui ont  des rapports avec l’air et le vent. Comne image symbolique, il représente l’asyle de l'homme, et le terme où il tend. C’est le signe final et terminatif (  , valeur numérique: 900),  se  rapportant à toutes les idées de scission, de terme, de solution, de but. Placé  au commencement des mots, il indique le mouvement qui porte vers le terme dont  il est le signe ; placé à la fin, il marque ie terme même où il a tendu." (Fabre-d'Olivet)
 
 
 Fabre-d'Olivet 
            
              
                |  | Dalet |  | Ce  caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche dentale. Il paraît  que dans son acception hiéroglyphique, il était l'emblème du quaternaire  universel; c’est-à-dire de la source de toute existence physique. Comme image  symbolique, il représente  le sein, et  tout  objet nourricier, abondant; Employé  comme signe grammatical, il exprime en général l’abondance née de la division :  c’est le signe de la nature divisible et divisée. L’hébreu ne l’emploie point  comme article, mais il jouit de cette prérogative en  chaldaïque, en samaritain et en syriaque, où il remplit les fonctions d’une  sorte d’article distinctif. |  
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                  Ce caractère  appartient, en qualité de consonne, à la touche dentale. Comme image  symbolique, il représente l’asyle de l’homme; le toit qu’il élève pour le  protéger; son bouclier. Comme signe grammatical, il est celui de la résistance  et de la protection. Il sert de lien entre  et  D et Th dont il partage les propriétés, mais dans  un degré inférieur. |  
                | Th | Taw |  | 
                  Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la touche chuintante.Les  anciens Égyptiens, en le consacrant à Thaôth dont ils lui donnaient le nom , le  regardaient comme le symbole de l’âme universelle. Employé comme signe grammatical  dans la Langue hébraïque, il est celui de la sympathie et de la réciprocité;  joignant à l’abondance du caractère D, à la force de résistance et de protection  du caractère  T,  l’idée de perfection et de nécessité, dont  il est l’emblème. Quoiqu’il ne tienne point un rang particulier parmi les  articles , il paraît néanmoins trop souvent à la tète des mots, pour qu’on ne  doive pas soupçonner qu’il était employé en cette qualité dans l’un des  dialectes égyptiens, où sans doute il représentait la relation  ATh ; de la même manière que le caractère il représentait  la relation  PA, PE, PI. |  
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                  ...Il était l'emblème du quaternaire  universel; c’est-à-dire de la source de toute existence physique. Comme image  symbolique, il représente  le sein, et  tout  objet nourricier, abondant; Employé  comme signe grammatical, il exprime en général l’abondance née de la division :  c’est le signe de la nature divisible et divisée. |  
                |  | Tsadé |  | Ce caractère appartient, en qualité de consonne, à la  touche sifflante, et peint, comme moyen onomatopée, tous les objets qui ont  des rapports avec l’air et le vent. Comne image symbolique, il représente l’asile de l'homme, et le terme où il tend. Placé  au commencement des mots, il indique le mouvement qui porte vers le terme dont  il est le signe |  
                |  | Tsadé final |  | C’est le signe final et terminatif   se  rapportant à toutes les idées de scission, de terme, de solution, de but.  |  Dans la Genèse en écriture hébraïque, la lettre Tet, T est  employée seulement trois fois, dans les terme traduits par:
 1. bon sous la forme " cela-ainsi-bon" écrit T°OB ou TB est modifié par le signe Waw, O pris sans son acception vocale lumineuse (intellectuelle), °O.
 (Chap. 1, v. 10, 12, 18, 21, 25). Chapitre 1: La Pricipiation, selon Fabre-d'Olivet)
 
 TB: 
              Le signe de la résistance uni à celui de  l’action intérieure, image de toute génération, compose une racine qui  s’applique à toutes les idées de conservation et d’intégrité centrale : c'est  le symbole d’une fructification saine, et d'une force capable  d’éloigner toute corruption.
 T°OB: Tout ce qui garde un juste milieu; tout ce qui est bien; tout ce qui est sain; tout ce qui se défend et  résiste à la corruption; tout ce qui est bon.
 
 
 2. "Et-cette-flamme incandescente" terme écrit LET.
 (Chap 3: L'Extraction, v.24)
 
 LE. Cette R. qui est l’analogue de la R. LA, renferme l’idée d’une direction donnée à la  vie, d’un mouvement sans terme.
 LET.   (R.comp.) Tout ce qui s'enflamme,  s’embrase, brûle pour quelque chose.
 
 
 
              
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                  24. Et-il-éloigna ce-mème-Adam  (l’homme universel), et-il-fit-résider  de-l'antériorité-universelle-des- temps, à-la-sphère-temporelle-et - sensible,  ce-même-Cherubin (un être semblable aux innombrables légions )  et-cette-même-flamme incandescente de-l’ardeur-dévastatrice  tourbillonnant-sans-cesse-sur elle-même, pour-garder la-route  de-la-substance-élémentaire des vies. |  3. "Ararat" écrit ARRT.  "le cours réfléchi de la lumière" selon Fabre-d'Olivet.
 (Chap 8: L'entassement des espèces, v.4)
 
 
              
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                  4- Et -elle-se-reposa, la-thebah, dans-le-renouvellemenl-lunaire le- septième, au-dix-septième jour de ce renouvellement, sur-les-sommets de-l’Ararat (le cours réfléchi de la lumière). |  Ce  mot est composé des deux racines :    la   première  A°OR est connue : c’est la lumière et toutes  les idées qui s’y rapportent. La seconde  RT, formée des  signes du mouvement propre et de la résistance, caractérise un cours  accompagné, infléchi ou dirigé par une chose quelconque. De là, le verbe  chaldaïque  , concourir avec une chose, la suivre dans son cours, la  diriger; comme la lumière ou l’eau, par  exemple : de là, le mot hébreu  REIT, un canal, un conduit,  une promenade; de là, le dérivé syriaque ,  , une inflexion, une réflexion, etc. Tet ou T,  valeur numérique: 9,  écrit Th-Sh-Wh: Résumé:
 Le nombre Neuf en écriture hébraïque développe toutes les idées de cimentation, de consolidation, restauration,  conservation, d’une  consolidation mutuelle.
 - Il représente la vie et l'idée abstraite de l'être et  l'idée de toute existence occulte, profonde, inconnue.
 
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