cosmogonie de Moïse
   
 

 

 

 

Cosmogonie de MOïse

Ch.3 , L'EXTRAcTIOn
v.24

 

LECTURE et MODELISATION



 

 

 

Introduction

Le chapitre trois ou G de la Genèse hébraïque a pour objet d'expliciter le mode d'extraction d'Adam créé à l'image de Dieu pour la Vulgate. Dieu / Ælohîm, le mouvement extensif sur lui-même amenant à un amassement figure le résultat de l'idée de volonté déterminée. Ce mouvement émerge brusquement d'un autre mouvement nommé volition, caractérisé par un battement, cela sans objet déterminé, sans volonté efficiente. On peut comparer ce mouvement au battement des ailes d'un oiseau, en mode stationnaire, avant qu'il n'éprouvre le désir de se déplacer.

La cosmologie de Moîse s'appuie sur le terme Principe (Principio. Vulgate) pour engager un mouvement d'extension AL/ LE dans toutes les directions lors d'un relachement, d'un affaiblissement, du Principe dans sa composition: 1.666 et 1.6,


Le mouvement AL met en forme l'espace sous forme d'une sphère non sensible, un volume dans lequel s'élèvera un cube figurant l'universalité des choses en général, Adam dans le texte. Cette cosmologie à travers la genèse des formes se heurte à la problématique suivante: comment passer d'un "pavage" régulier de l'espace bidimensionnel à un "pavage" tridimensionnel, tel qu'il a été choisi à travers la figure d'Adam dit "homme universel".

 

 

 

L'affaiblissement du Principe, BRAShITh se traduit par éloignement de ses constituants BRA 221 et ShITh 314. Sh étant le mouvement relatif propre et au Temps, ici en potentialité d'être.

 

 

 
 

Pour rendre homogène la création potentielle en volume, l'auteur présumé répète le terme BRAShITh, renverse, croise sa proposition et inscrit un moyen terme, 1.333

 
 
Un double pentagone, figuration plane du dodécaèdre représente l'antériorité universelle-des-temps
     

Le cube contenu, Adam, l'universalité des choses en général.

     

Lors du processus génésiaque, l'extraction, l'éloignement d'Adam (de son "ombre") , résulte d'une action déséquilibrée et répétitive entre deux états.

l

Et-il-éloigna ce-même-Adam (l’homme universel), et-il-fit-résider de-l’antériorité-universelle-des- temps, à-la-sphère-temporelle-et- sensible, ce-même-Chérubin (un être semblable aux innombrables légions ) et-cette-même-flamme incandescente de-l’ardeur-dévastatrice tourbillonnant-sans-cesse-sur elle-même, pour-garder la-route de-la-substance-élémentaire des vies.
Fabre-d'Olivet.
C’est ainsi qu’il chassa Adam; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie.
Louis Segond.

 

Lecture

Au-delà des traductions habituelles quatre approches méthodiques peuvent compléter fructueusement la compréhension de ce verset.

1. Le concept de déterminant, orientant la compréhension d'un mot.
Le déterminant serait, puisque jamais mis en avant à ce jour, une lettre: A, B, G,D,E,O,Z,H,T, qui à travers son sens idéographique dirige l'ensemble des racines constitutives d'un mot, vers la compréhension, la place qu'elle occupe dans le processus génésiaque, la création des choses en général. Exemple: les termes connaître (il connut) et Adam est uitlisé à diverses reprises. Adam, variable selon sa lettre terminale M final en place de M aura deux déterminants, connnaître sans lettre terminale variable, un seul.

 

(B), (D) OEDM final Et-Lui-Adam chap.4, v.1

(G) IDWh

connut chap.4, v.1
       
(T), (B) ADM final Adam chap.1, v.26
(O), (H) OADM final et-Adam chap.2, v.5

 

Les lettres terminales

Lettres terminales: 23.C, 24.M, 25.N, 26.P, 27.Tz, 28. A
Lettres: A.1, 11.C, 13.M, 14.N, 17.P, 18.Tz..

La somme des valeurs numériques d'un terme, réduite entre 1 à 9 fixe le déterminant entre Aleph ou A, la puissance absolue, la stabilité et la continuité générationnelle et aussi le point central, l'unité, le principe abstrait d'une chose et Tet, T, représentant un lieu de résistance, de réjection; ce qui cause de la réfractérité lumineuse. Aleph à Tet forment les "bornes" de l'action génésiaque se réalisant dans la dixième lettre de l'alphabet, Yod, I ou J: la manifestation. Concernant Bet, Gimel, Dalet, Hé, Waw, Zayin et Het, voir vocabulaire radical.

Dans cette approche, le déterminant forme par ex. avec la première lettre du terme connut , la racine initiale (G): dont le vocabulraire radical donne la définition suivante:

(G) IDWh

connut (Adam connut Eve) chap.4, v.1
 

(3) [(10+4+70) 84_12_3

"GE, GO, GI. Le signe organique, réuni, soit à celui de la vie, soit à celui de la force convertible universelle, soit à celui de la manifestation, constitue une racine qui devient le symbole de toute organisation. Cette R. qui possède les mêmes facultés d’extension et d’agrandissement que nous avons observées dans la R . GA, renferme les idées en apparence opposées d’enveloppement et de développement, selon le point de vue sous lequel on envisage l’organisation."

Phrase 1, les déterminants et leurs valeurs
Ex: Chap. IV, v.1,2,et 3.

 

2. La lecture d'après les racines constitutives

Exemple:

", l'obscurité..... Ce mot est composé de deux racines contractées, Il est remarquable dans son sens figuré et hiéroglyphique. Dans son sens figuré, c’est un mouvement comprimant et durcissant; dans son sens hiéroglyphique, c’est un combat, une opposition violente, entre les principes contraires du chaud et du froid. La racineexprime un mouvement violent et désordonné,causé par une ardeur interne qui cherche à se distendre. La racinepeint, au contraire, un sentiment de contraction et de resserrement qui tend à se cenlra liser. Dans la composition du mot, c’est la force comprimante qui l’emporte, et qui enchaîne l'ardeur interne forcée de se. dévorer" Fabre-d'Olivet.

3. La lecture d'après les valeurs numériques attribuées à des champs d'action.

Six lettres placées dans les mots en position finale, indiquent un changement d'état. Mem, M peint ce qui est local et plastique et devient avec M final, le signe collectif, developpant l'être dans l'espace infini, autant que sa nature le permet, ou bien réunissant par abstraction, en un seul être tous ceux d'une même espèce.

A travers la somme des valeurs numériques des lettres constituant un terme, la nature d'un champ d'action entre deux états peut être criconscrit.

Valeurs numériques des lettres hébraîques

Exemple:

 

Chapitre IV, phrase 1. Les champs d'action.

 

 

4. Lecture d'après la notation musicale

Cette lecture est indépendante des  teamim, et semble identique au système au anglo-saxon ou les notes do, ré, mi, fa, sol, la, si, do sont représentées par les lettres C, D, E, F, G, A, B. l'espace sonore est borné par 55 espaces figurant l'existence dite absolue Hé Hé, EE ou Ælohîm, le mouvement d'extension sur lui-même, origine de la création des choses en général et de l'abondance en particulier. Les lettres Aleph, A, Bet, B, Gimel, G, Dalet, D, Zazin, Z, Het, H et Tet, T figurent les notes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si.
Hé, E, et Waw, O ou W cinquième et sixième lettres de l'alphabet figurent deux "altérations" entre Fa et Sol.

Dans le concept génésiaque, la création des choses en général, Do, Aleph, A et Do, Yod, I ou J sous-tendent l'idée de puissance absolue et de manifestation. Entre ces deux "bornes" se placent La lettre Hé E, le souffle, la vie, l'espace et Waw, Wa w ou O, le point, le nœud joignant ou séparant ce qui est de ce qui n'est qu'en puissance d'être ("le néant"), de l'inaccompli à l'accompli.

 

 

Verset 24, le texte

 

Et-il-éloigna ce-même-Adam (l’homme universel), et-il-fit-résider de-l’antériorite-universelle-des- temps, à-la-sphère-temporelle-et- sensible, ce-même-Chérubin (un être semblable aux innombrables légions ) et-cette-même-flamme incandescente de-l’ardeur-dévastatrice tourbillonnant-sans-cesse-sur elle-même, pour-garder la-route de-la-substance-élémentaire des vies. Fabre-d'Olivet

C’est ainsi qu’il chassa Adam; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. Louis Segond

 

 

 

Et-il-éloigna
a. (O) IGRW: un repoussement. ((O), déterminant du mot)
b. IGRW: par fatigue, résultat d'une action longtemps continuée / un mouvement itératif et continué, une action qui ramène l'être sur-lui-même / un centre déployant déployant la circonférence: le principe principiant.
c. 519, EAT: toute existence évidente, démontrée, déterminée / une force quelconque agissant contre une force réisistante.

ce-même_
a. (E) ATh: toute existence évidente, démontrée, déterminée.
b. ATh: l'objet.
c. 401, MA: la matière passive, la chose de laquelle, avec laquelle, et au moyen de laquelle tout se fait, "l'eau".

Th_A: toute idée de détermination.

Adam
a. (E) et (E) ADM final: ce qui est de la nature de IE°OE: (celui-qui-est, qui-fut et qui-sera) - Ælohîm: EE, 55, un double souffle, espace / (sous forme) d'une existence double évidente, démontrée, déterminée).
b. ADM final: la puissance de la division, l'unité relative / pour former une matrice, une règle, une mesure (la causalité passive et conditionnelle.
c. 50,N: l'existene individuelle. 610, OI: repoussée. 660, OS: est tentée.

et-il-fit-résider
a. (H) et (A) OIWCN final: la violence d'un effort, d'un coup porté, d'un cri exclamatif / (dans) l'existence élémentaire) / (fait naître) une appétence, de désir.
b. OIWhCN final: un repoussement / (dans) la chose creuse / (en) serrant) / pour acquérir de la solidité.
c. 386,GHO: l'action d'agir avec emportement, (dans) l'existence élémentaire. 1036, IGO: par fatigue, résultat d'une action longtemps continuée, organise, enveloppe , développe.1422, ADBB: la puissance de la division, l'unité relative, (se) communique, (se) propage, (se) transmet, (dans ce qui est) vide (à) intérieur et boursouflé extérieurement.

de-l'antériorité-des-temps
a. (D) et (O) MQDM final: le déséquilibre / dans une chose homogène, dans cet état de sommeil, fait, forme, d'une manière semblable à un modèle.
b. MQDM final: l'action de fondre, s'affaiblir / (pour) devenir homogène / par une action compressive et tranchante, celle de la force agglomérante.
c. 184, AHD: Un. 784,ZHD: une action véhémente, qui borne, détermine. 928, TBH,:entre les bords (des lèvres, de la route) sort une fructification saine.

à-la-sphère_
a. (B) et (D) LGN final: la séparation / il s'agit d'une chose qui se transporte ou qui se bouleverse, sans augmenter de volume ou qui par une force dilatante, agissant du centre à la circonférence, augmente le volume de la chose, en y causant un espèce de bouillonement, de boursoufle / (que l'on doit) extraire.
b. LGN final: la chose liée, l'espace / l'enceinte, ce qui entoure, l'enclos.
c. 83,HG une action rude et continuée: un mouvement tourbillonnant, un carrousel. 733, ZGG: sur ce qui se montre à l'extérieur, la coque, toute idée d'élasticité, tout ce qui prête et s'étend sans se désunir. 816,HAO: sous l'effort d'un coup violent porté, fait preuve d'une appétance.

N_Wh: un mouvement sur soi-même, de vacillation, de trépidation, d'oscillation.

temporelle-et-sensible
a. (Z) et (T) WhDN final: un bourdonnement / un mouvement pénible, une agitation, une errance.
b. WhDN final: compter, nombrer, supputer / une excrétion dans une cuve.
c. 124, ABD: la cause productive, la volonté efficiente, le mouvement déterminant, la force générative / ce qui sépare. 774; un mouvement de vibration, de réverbération, de réfraction lumineuse, ce qui cause de l'effervescence, qui boursouffle. ZZD: un mouvement de vibration, de réverbération, de réfraction lumineuse, , fait pulluler, se diviser en gouttes. 898 HTH: coupe en morceux, pose, dépose, abaisse, un trait repoussé, rendre épais.

ce-même_
a. (E) ATh: toute existence évidente, démontrée, déterminée.
b. ATh: l'objet.
c. 401, MA: la matière passive, la chose de laquelle, avec laquelle, et au moyen de laquelle tout se fait, "l'eau".

Th_ E: (pour) déterminer, par une influence sympathique

chérubin    
 

a. (Z) et (Z) ECRBIM final: tout mouvement de vibration, de réverbération / tout mouvement démonstratif, manifestant, rayonnant. (deux fois).
b. ECRBIM final: ECh final -ACh final Cette racine, composée des signes de la puissance et de l’assimilation , produit l’idée de toute compression, de tout effort que l’être fait sur lui-même ou sur un autre pour se fixer, ou le fixer. C’est une tendance à compacter, à centraliser. Dans l’acception littérale, c’est l’action de restreindre et d’accepter. Dans le sens figuré et hiéroglyphique, c’est ïe symbole du mouvement concentrique, tendant à rapprocher. Le mouvement contraire s’exprime par la R. opposée EL ou AL. Il faut observer comme une chose digne de la plus grande attention, que, dans un sens abstrait la racine ACh représente la relation adverbiale oui, et la racine AL la relation adverbiale non. La racine ACh exprime encore, dans le même sens, mais, pourtant, certainement / l'action de revenir sur soi, de réitérer le même mouvement / toute idées de multiplication, c'est une sorte de mouvement de propagation tant physique que morale / le mouvement d'une chose qui avance, paraît au dehors, s'ouvre / la manifestation universelle, un amas, un entassement / le son fondamental du système musical, la tonique du mode / ce qui tranche, tout chose qui opère une ligne de démarcation.
c. 277 BZZ: dépouiller, un vautour. 817 ZAH, toute idée de mouvement et de direction donnée, un trait, un rayon lumineux, un reflet / (dans) l'unité. 1094 ITD: une réfraction / (dans) une chose forte et capable de résistance.

et-cette-même _
a. (B) OATh: l'action d'entrer.
b. OATh: (par) un éclat de voix / (dans) la substance.
c. 407 MZ: (pour) la réduire, sécher.

Th_L: former un amas, un entassement, une accumulation, pour placer au-dessus d'une autre chose

flamme-incandescente
a. (H) LET: pour résoudre / par un embrasement.
c. 44 DD: par affinité, sympathie, action mutuelle, attraction.

de l'ardeur-dévastatrice
a. (H) EHRB: l'existence élémentaire.
b. EHRB: l'exclamation / consumme / propage.
b. H ... H: toute idée d'effort appliqué à une chose, et de chose faisant effort, pénétrer, hameçonner.
c. 215 BAE: dans, activement / par un battement, l'action de voler (la volition).

tourbillonnant-sans-cesse
a. (E) EMThEPCTh: IE°OE: (celui-qui-est, qui-fut et qui-sera) - Ælohîm: EE, , un double souffle, espace.
b.
EMThEPCTh: l'enveloppement général et la chaleur qui en résulte, considérée comme un effet du mouvement contractile. c'est ce qui est courbe, chaud, obscur, c'est aussi l'ardeur génératrice / dans un état de passage ou de retour à la séité universelle. De là, l'idée de trépas, de mort / dans un état répugnant, d'avilicement / (dans) un mouvement concentrique tendant à rapprocher / (pour) se retirer, faire schisme.
c. 950 TN: toute chose tressée de manière à former un tout consistant.

pour-garder
a. (T) LShM°OR: rac .exprimant l'effer d'une chose, qui, s'élevant au-dessus d'une autre chose, la couvre, la boile, la met à l'abri; TL: tout ce qui faot ombre, tout ce qui se projette du haut ves le bas, tout ce qui varie, change, transporte.
b. LShM°OR: (pour) réunir en masse, pour pétrir / pénétrer avec force, trouer, percer / effectuer une variation, une permutation / intellectuelle.
c. 576 EZO: un cahotement / (par) un mouvement démonstratif / (dans) la vie potentielle, ce qui n'existant pas encore est néanmoins en puissance d'exister.

La_
a. (E) ATh: toute existence évidente, démontrée, déterminée.
b. ATh: l'objet.
c. 401, MA: la matière passive, la chose de laquelle, avec laquelle, et au moyen de laquelle tout se fait, "l'eau".

Th_ D: humecter, arroser, mouiller.


route
a. (H) et (B) DRC final, (ce qui détermine, circonscrit, termine / (et) qui sépare, individualise / (et qui est le lieu), d'un rapprochement amoureux, d'une fécondation élémentaire).
b. DRC final, ordonne, disposer une chose suivant un certain ordre, tout ce qui existe selon un ordre et un mouvement réglé: un monde, une ville, un univers / toute idée de relachement, de dissolution tant au propre qu'au figuré, tout ce qui est faible, débile, infirme, s'amincit
c. 224. BBD, toute idée de vide intérieur et de boursouflure extérieure. 704. WHD, le temps, toute prériode bornée, tout retour périodique, toute durée mesurée et constante, circulant sur elle-même. 928. TBH, entre les bords sort une fructification saine.

de-la-subtance-élémentaire
a. (Z) et (Z) WhTz final, un mouvement de vibration, de réverbération, de réfraction lumineuse / la substance matérielle.
b. WhTz final, la substance en général, tout se qui se consolide, durcit et peut causer un bruit de choc - un hoquet.
c. 160, AS, la base, ce qui rétablit la base. 970, TWh, ce qui est dur et tenace1130. AAL, un double mouvement extensif.

des-vies
a. (A) et (G) EHIIM final, une chose agissante, qui tend à augmenter, une ignition / la volition ou volonté en puissance, considérée indépendante de tout objet / qui organise: enveloppe ou développe.
b. EHIIM final, une exclamation,ce qui exprime avec force, crier / pour arranger, appréter les choses / selon une double manière d'être / pour s'amasser.
c. 73, ZG, ce qui se montre et agit de l'extérieur, d'un mouvement prompt, cette exclamation (sur) la coque. 633, OGG, l'action de frapper sur ce qui est élastique, ce qui ce prête et s'étend sans se désunir, tout ce qui s'étend pour couvrir. 703, WhG, avec ardeur, en s'augmentant de plus en plus, un "feu", mais aussi bruyamment comme le bruit de l'eau quand ele est avalée ou engloutie.

 

Fabre-d'Olivet. Commentaires.


 


MDQM final, de-l’antériorité-universelle Voyez le v.8 du ch. II:
MDQDM final, extraite-de-l'antériorité..... Si les traducteurs hellénistes avaient voulu comprendre le mot WhDn final, ils auraient également compris celui-ci ; mais ayant esquivé le sens de l’un, ils on tdû nécessairement manquer le sens de l’autre. C’est toujours la racine WhD, qui précède, qui est encore employée ici, selon l’usage de Moyse ; mais envisagée sous un autre rapport, et modifiée par le signe initial de la plus grande force agglomérante et comprimante Q, et par le signe collectif final II faut dire ici que les prêtres égyptiens concevaient deux éternités : QDM final, celle en-deçà des temps , et, Wh.OLM final celle au-delà des temps : c’est-à-dire l’éternité antérieure et l’éternité postérieure.

ECRBIMfinal, l'ipséité-du-chérubim  La racine RB, qui renferme l’idée de toute multiplication , de tout nombre infini, a déjà été expliquée. Elle est employée au pluriel, et gouvernée dans ce nom par le signe assimilatif C.

EHRB, de-l'ardeur-dévastatrice...  Les hellénistes qui cherchent à tout restreindre, et à tout matérialiser, ont rendu ce mot par celui de , une sorte d’epée onduleuse. On peut remarquer que les images les plus mesquines sont toujours celles qu’ils ont choisies. Ils se sont bien gardés de voir ici la racine HR, exprimant toute ardeur destructive, toute force ignée, colérique, modifiée par le signe actif et central B, un seul mot mal voilé eût suffi pour trahir le sens spirituel qu’ils voulaient cacher.

HMThEPCTh, tourbillonnant-sans-cesse-sur-elle-méme  C’est le verbe EP°OC final, tourner, employé selon la forme réfléchie, comme facultatif continu au féminin. Ce facultatif est précédé de l’article emphatique E, pour lui tenir lieu de modificatif et augmenter sa force.

 

Interprétation

 

1. L'objet.

Et-il-éloigna
a. (O) IGRW: un repoussement. ((O), déterminant du mot)
b. IGRW: par fatigue, résultat d'une action longtemps continuée / un mouvement itératif et continué, une action qui ramène l'être sur-lui-même / un centre déployant déployant la circonférence: le principe principiant.
c. 519, EAT: toute existence évidente, démontrée, déterminée / une force quelconque agissant contre une force résistante.

 

Et -il-éloigna sous-tend:
a) Lui-les-Dieux et forme la rac. carrée approchée de 2, figurant Adam.
b). IE°OE: suivant ses trois temps: présent, passé, futur.

ce-même_
a. (E) ATh: toute existence évidente, démontrée, déterminée / la substance.
b. ATh: l'objet.
c. 401, MA: la matière passive, la chose de laquelle, avec laquelle, et au moyen de laquelle tout se fait, "l'eau".

Th_A: toute idée de détermination.

Adam
a. (E) et (E) ADM final: ce qui est de la nature de IE°OE: (celui-qui-est, qui-fut et qui-sera) - Ælohîm: EE, 55, un double souffle, espace / (sous forme) d'une existence double évidente, démontrée, déterminée).
b. ADM final: la puissance de la division, l'unité relative / pour former une matrice, une règle, une mesure (la causalité passive et conditionnelle.
c. 50,N: l'existene individuelle. 610, OI: repoussée. 660, OS: est tentée.

à-la-sphère_
a. (B) et (D) LGN final: la séparation / il s'agit d'une chose qui se transporte ou qui se bouleverse, sans augmenter de volume ou qui par une force dilatante, agissant du centre à la circonférence, augmente le volume de la chose, en y causant un espèce de bouillonement, de boursoufle / (que l'on doit) extraire.
b. LGN final: la chose liée, l'espace / l'enceinte, ce qui entoure, l'enclos.
c. 83,HG une action rude et continuée: un mouvement tourbillonnant, un carrousel. 733, ZGG: sur ce qui se montre à l'extérieur, la coque, toute idée d'élasticité, tout ce qui prête et s'étend sans se désunir. 816,HAO: sous l'effort d'un coup violent porté, fait preuve d'une appétance.

et-cette-même _
a. (B) OATh: l'action d'entrer.
b. OATh: (par) un éclat de voix / (dans) la substance.
c. 407 MZ: (pour) la réduire, sécher.

 

 
1.618 / 1.6= 1.011
l'action de sêcher, de réduire: 407 / 401= 1.014
 
http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Damien.Megy/illus/dodecaedre.html


(BHHETE) la fermentation / prénètre, hameçonne / l'existence élémentaire / lutte,agit contre une chose résistante / (et) la dispose, la prépare, pour la rendre utile / MC final: par un affaiblissement.

 

 

de-l'antériorité-des-temps
a. (D) et (O) MQDM final: le déséquilibre / dans une chose homogène, dans cet état de sommeil, fait, forme, d'une manière semblable à un modèle.
b. MQDM final: l'action de fondre, s'affaiblir / (pour) devenir homogène / par une action compressive et tranchante, celle de la force agglomérante.
c. 184, AHD: Un. 784,ZHD: une action véhémente, qui borne, détermine. 928, TBH,:entre les bords (des lèvres, de la route) sort une fructification saine.

 

La_
a. (E) ATh: toute existence évidente, démontrée, déterminée.
b. ATh: l'objet.
c. 401, MA: la matière passive, la chose de laquelle, avec laquelle, et au moyen de laquelle tout se fait, "l'eau".

Th_ D: humecter, arroser, mouiller.

route
a. (H) et (B) DRC final, (ce qui détermine, circonscrit, termine / (et) qui sépare, individualise / (et qui est le lieu), d'un rapprochement amoureux, d'une fécondation élémentaire).
b. DRC final, ordonne, disposer une chose suivant un certain ordre, tout ce qui existe selon un ordre et un mouvement réglé: un monde, une ville, un univers / toute idée de relachement, de dissolution tant au propre qu'au figuré, tout ce qui est faible, débile, infirme, s'amincit
c. 224. BBD, toute idée de vide intérieur et de boursouflure extérieure. 704. WHD, le temps, toute prériode bornée, tout retour périodique, toute durée mesurée et constante, circulant sur elle-même. 928. TBH, entre les bords sort une fructification saine.

AHD: Le terme AHD est guidé, déterminé par la lettre D ou Dalet , exprimant l'idée d'abondance née de la division.
Le terme AHD est construit sur la racine A (H) D indique tout objet extrait de la multitude, tout ce qui émane d'une chose, la puissance de la division, une émanation modifiés par la lettre H représentant l'idée d'un travail, une action normale et législative, d'effort. AD, dont ce mot est formé, " se prend quelquefois pour l’unité même*, surtout en chaldaïque, signifie proprement, une pointe, un sommet, la partie la plus aiguë d'une chose; le haut d une pyramide. C’est la division arrêtée, subjuguée par une sorte d’effort; comme l’indiquent les deux signes D et H qui la composent". Enfin, pour conclure, AH indique les idées d'équilibre, d'égalité, de fraternité.
*HD: l'unité relative". (Fabre-d'Olivet)


On trouve ADTh, une, au féminin.

Au féminin, le terme ADTh est guidé, déterminé par la lettre Tet ou T et qui comme signe grammatical est celui de la résistance et de la protection. Cette lettre associée au premier signe du terme, forme la racine TA évoquant l'idée de résistance, de repoussement, de réjection; ce qui cause la réfraction lumineuse. Ce terme est construit sur la racine A (D) Th, recouvrant l'idée d'objet, de signe, de marque, etc.. modifiée par la la lettre D, signe de l'abondance née de la division
La suite du terme, par AD, indique tout objet distinct, seul, extrait de la multitude. Enfin avec DTh, il est évoqué l'idée de toute chose émise pour suffire, pour satisfaire, pour servir de cause suffisante.

 

 

  de l'ardeur-dévastatrice
a. (H) EHRB: l'existence élémentaire.
b. EHRB: l'exclamation / consumme / propage.
b. H ... H: toute idée d'effort appliqué à une chose, et de chose faisant effort, pénétrer, hameçonner.
c. 215 BAE: dans, activement / par un battement, l'action de voler (la volition).

 

 

 

 

La réduction

La réduction est l'opération par laquelle le premier Adam,"homme universel" revient à sa plus simple expression, un noyau originel pour le transmettre (action générative) à un second "homme universel", lors d'une extraction, objet du troisième chapitre de la cosmologie de Moïse. Le terme trois se définissant ainsi:

trois, Sin-.Waw-Lamed-Sin, Sh-O ou W- L-Sh :
" Ce mot est formé des deux racines contractées , ShL _ L.OSh, aussi opposées dans leurs significations que dans l’arrangement des caractères qui les composent. Par la première, on entend toute extraction ou soustraction; par la seconde , au contraire, tout amalgame, tout pétrissement, si je puis user de ce mot. Ainsi le nom de nombre trois, présente l'extraction, suite de la division, devenue une espèce d’unité relative. Cette nouvelle unité se représente dans un grand nombre de mots, sous l’image de la paix, du salut, de la perfection, du bonheur éternel, etc.."

Le terme Sh LOSh est déterminé par la lettre .O dans sons acception verbale sonore. Ce signe ajoutée à la première lettre du terme forme la racine .OSh exprimant un bruit confus de plusieurs choses s'agitant à la fois.

Pour le vocabulaire radical l'expression, sêcher, friser recouvre l'idée d'un mouvement de retour. Ce qui était mobile

(BHHETE) la fermentation / prénètre, hameçonne / l'existence élémentaire / lutte,agit contre une chose résistante / (et) la dispose, la prépare, pour la rendre utile / MC final: par un affaiblissement.

L'obscurité